samedi 21 juillet 2012

Sept jours pour Une vie

Salut mes pornophiles, je vous livre ma dernière nouvelle parue sur Atramenta

J'attends vos avis avec impatience!

Bises, Lucie


vendredi 20 juillet 2012

A quatre mains ... La Suite ?

Bonsoir les amis,

Le premier épisode des mes aventures à quatre mains vous a-t-il plu ?

Je vous attends pour la suite ...

Gros bisous


Vous pouvez-vous vous inspirer de la photo bien évidemment ...

Lucie

vendredi 13 juillet 2012

A quatre mains ... La première livrée

Salut les coquinous, je viens de livrer mes premiers ébats erotico-virtuels écrits à quatre main, L'enfer du métro

Bonne lecture.

L'enfer du métro ...

 *** Lui ***

Bientôt 10 minutes que je te regarde à la station de métro.
Tu es juchée sur des escarpins noirs, moulée dans un ensemble tailleur jupe assorti.
Sous ta veste droite, ton décolleté me laisse à penser que seule une goutte de parfum se cache entre tes seins et le tissu.
Une working girl attitude qui attire les regards.
Tu fais mine de ne pas les sentir.

Je t'ai suivie. Je suis sur l'autre quai, maintenant en face de toi.
Je te fixe en attendant de chopper ton regard.
Au bout de quelques instants tu te rends que je te fixe avec insistance.

Mais tu as l'habitude que l'on te dévisage, qu'on te déshabille du regard.
Il faut dire que tu ne caches pas grand chose de tes formes généreuses.

Comme par défiance, tu pointes tes yeux dans les miens imaginant que comme d'habitude, le malotru détournera son regard.

Ce n'est pas le cas. Cette fois ci tu sens que cela va être différent.
Depuis plusieurs minutes mon regard reste planté dans tes yeux ...

Ton train arrive, la foule se déverse sur le quai.

Nous perdons quelques secondes le contact visuel …

*** Moi ***

Vingt-deux heures, il est temps de rentrer. Je quitte le bureau, dévale les escaliers en courant. Si je fais vite, dans moins d'une heure je serai chez Marc.
Il m'a promis une belle surprise pour ce soir.
Marc est mon amant, depuis deux mois. Deux mois qu'on baise comme des fous. Deux mois qu'il me baise comme on ne m'a jamais encore baisée. Je me sens enfin femme avec lui. Il sait faire ressortir ce côté catin que toute femme possède en elle.

J'arrive devant la station de métro, il y a du monde pour cette heure tardive.
La rame arrive à quais, les gens sortent, je m'écarte pour les laisse passer. Je sens que quelqu'un se colle à moi. Je me retourne mais je ne vois qu'une foule compacte.
Je me recule pour laisser passer une jeune maman avec sa poussette, et je sens à nouveau qu'on me colle. Je sens des mains qui se plaquent sur mes fesses.
Je tourne la tête brusquement, prête à en découdre ... mais le flot des voyageurs me pousse dans le wagon, je n'ai pas eu le temps de voir le visage du peloteur.

Je m'assoie et me cale au fond du strapontin. Ma jupe remonte bien haut sur mes cuisses, découvrant les liserés noir de mes porte-jaretelles, ainsi que la fine bande de peau qui les sépare de la jupe ...
J'ai froid tout à coup, un courant d’air, mes tétons pointent sous mon chemiser.

C'est alors que je croise ton regard. A tes yeux, je comprends que tu es celui qui m'a tripotée quelques secondes plutôt.
Ton regard est insistant, et tu scrutes mon entre-jambes. Je suis gênée, et je croise fermement les jambes et lisse ma jupe contre mes cuisses.

Mon IPhone vibre. Je le sors de mon sac. Un SMS de Marc : "Tu arrives bientôt ?"
Je tapote rapidement la réponse : "Oui, encore 40min et je suis là"

L'IPhone vibre à nouveau, il a du me répondre. "Dis à Marc que tu seras en retard, et écarte les cuisses, je veux deviner ton minou …".

J'ai l'impression que mon cœur vient de s’arrêter de battre.
Je redresse les yeux, ton regard est planté dans le mien, tu me scrutes, effrontément, passant ta langue sur tes lèvres.

Nouveau message : "Obéit, tu ne voudrais pas que ton mari apprenne l’existence de Marc ?"

Que faire ? Mon cœur bat de plus en plus fort.

Nouveau message : "Tu veux que j'en parle à Christian, que tu as épousé voilà 13 ans déjà, le père de tes deux enfants. Tu veux que j'envoie un courrier boulevard Pereire, au numéro 64, deuxième étages, première porte à gauche ..."

Je n'ose plus soutenir ton regard. Mes mains tremblent ...

Nouveau message : "Tu es calmée ? Tu es docile ? Alors écarte moi tes putains de cuisses".

J'écarte les jambes, j'obéis. Je fixe le sol, honteuse ... dans quelle galère me suis-je fourrée.

*** Lui ***

Je te souris. J’ai gagné. Je t’envoie mes ordres via un nouveau SMS : « dis a voix haute: QUI VEUT DE MOI »

Je te vois rougir à la lecture de ce message.
Tu te sens piegée... Ton cauchemard commence.
Toi la femme bourgeoise, je vais te transformer en pute.
Tu ne controles plus rien, je ne t’en laisse pas le choix ...

Tu commences par le dire une fois d'une voix tremblante : « qui veut de moi ».
Je ne suis pas satisfait. Tu le comprends à mon regard.
Tu essaies plus fort, mais les mots ne sortent pas : « qui veut de moi ».

Un SMS t’ordre de t’exécuter dans l’instant sinon …

« QUI VEUT DE MOI ! »

Tu hurles dans le wagon …

Un jeune banlieusard d'à peine 20 ans s'approche.
m‘dame, moi j’veux bien te donner tant que tu veux.

Un nouveau SMS ne tarde pas "prends le par le col de sa veste et donne lui ta langue"

*** Moi ***

Tous les hommes du wagon semblent excités, et a cette heure, pas un ne refuseras de baiser une petite salope comme toi avant de retourner voir bobonne.

Au fond de toi tu le sais, tu a tellement sucé de mecs en manque....

Le mec m'embrasse goulûment. Sa langue entre dans ma bouche et tourne autour de la mienne. Je sens ses mains qui empoignent mes fesses. Il relève ma jupe, et passe sa main dans le creux de mes fesses, sous mon string.

Le téléphone vibre. "Fouille dans ton sac et passe tonkit main libre. A partir de maintenant, tu suis les ordres à ma voix, et pas d'entourloupe".

J'ouvre le sac à main et passe l’oreillette.
J'attends les ordres.

L'autre gars me regarde, interloqué. "Tu me prends pour un gland ou quoi ? Tu allumes et puis quoi, tu veux téléphoner maintenant ?"

"Crie que tu veux sa queue dans ta bouche. Et mets toi à genoux."

Je me mets à genoux devant lui et je m’exécute : "Je veux ta queue dans ma bouche !"

Il ne se fait pas prier. Il sort sa queue déjà dure, et l'introduit.

- hummmf, t'es une bonne suceuse toi, prends toute ma queue grosse pute. T'aimes ca la bite d'arabe hein !

Je le pompe avec avidité, prenant sa queue à deux mains. Il s'agrippe à ma nuque pour pouvoir l’enfoncer bien à fond. Il augmente la cadence.

J'entends que les hommes du compartiment se sont approchés de moi.

Il jouit dans ma bouche dans un long râle. Il s'enfonce bien profondément, son foutre coule dans ma gorge. Il se retire et quitte le groupe, fier de lui.

"Avale tout. Dis que t'es une sale pute, et dis que t'en veux encore."
Je déglutis. "Je veux vos queues, je les veux toutes".

Un autre gars s'approche et me foure sa bite dans la bouche. Au bout de quelques va et vient, il jouit lui aussi.
Un autre prend ça place, puis un autre, puis un autre.
Je les pompe tous, un par un.
Je suis la pute du compartiment. Bizzarement, honteusement, j'aime cette sensation. La sensation de devenir une pompe à foutre ...

Je mouille comme une jeune pucelle. J'attends les ordres avec impatience.

*** Lui ***

Pour le moment tu entends juste ma respiration, forte et rauque. Un long 'mmmmmmmmmmmm' de plaisir te fait comprendre que la suite va bientot arriver.

« Tu as eu ta dose de foutre en bouche, maintenant leve toi et viens vers moi je veux que tu me suces pendant que toutes les bites du wagon vont te fourrer"

Tu sens une main ecarter ton string...
"Fixe moi, je veux voir que t'aime ca"
A ce momen preci, un mec te remplis sans capote.
Il s’adresse à moi : "ta pute elle a une grosse chatte bien mouillée, elle aime vraiment la bite".

Une file de mec s’est formée derriere toi
Je retire ma queue de ta bouche quelques secondes.
Tu te retournes et compte le nombre de queues qui vont te limer.

« Une, deux, trois ,.... 27 »

Tu me regardes, tu ne sais pas si tu as envie ou peur. Je te souris, tire tes cheveux en arriere et ma remet dans ta bouche....

*** Moi ***

Les hommes me prennent, un par un. Mon cul, ma chatte, tous mes trous y passent. Et toi qui continue à me pilonner la gorge de ta grosse queue.

De temps à autre tu te retires, craches sur mon visage, dans ma bouche, et tu recommences, encore et encore.

Tu fais le décompte ... "plus que 20, plus que 15, plus que 10".

Mon cul et ma chatte sont remplis de foutre. Je sens la semence qui coule entre mes cuisses.

"Et de 27, c'est à moi maintenant".

Les hommes sont partis, nous sommes enfin seul.

Tu agrippes mes fesses fermement et me pénètre violemment.
Je crie, ta queue me déchire.
Je t'entends rire. Tu continues de plus belle, le plus profondément possible.

Tu sens que ça vient. Je le comprends à ton rythme.

Tu sors de mon cul, et enfonce ta queue au plus profond de ma gorge.
Tu ramones ma bouche bien profondément.
Tes yeux deviennent comme fous.
Tu plaques un main contre ma nuque, de l’autre tu bouches mon nez. Je suffoque.
Tu donnes encore un dernier coup de rein et ressors.
Je vomis sous tes applaudissement.

Tu gifles mon visage avec ta queue gluante de salive.

« Ouvre la bouche sale pute »

Je exécute.

Tu entres, et jouis directement dans mon estomac.
J'ai un haut le cœur, du sperme ressort par mes narines, tu ries, tu me gifles, et avec tes doigts, tu ramènes ton foutre chaud dans ma bouche.

"Avale sale pute, ne gaspille pas. D'ailleurs, y'en a plein par terre. Lèche, et mange".

Je me mets à genoux, et avec la langue, je lèche le sol souillé. Je lape le sol, avale le liquide blanchâtre mélangé à la crasse.

Tu me regardes, de haut, tu me toises.
"T'es vraiment qu'une pute. T'es bonne qu'à ça hein. Vous êtes toutes pareilles"

Tu prends ton téléphone, compose un numéro.
"Tiens, c'est ton mari au téléphone, il veut te parler ...

Je prends le téléphone, fébrilement. Tu pars, sans un mot ... je ne comprends pas.
- Chérie ? C'est toi chérie ?
- Oui ... oui c'est moi.
- J’espère que tu t'es bien amusée ?
- De ... de quoi ? De quoi parles-tu ?
- Je parle de ta séance de baise que tu viens de terminer. Je parle de tous ces longs mois ou tu as baisé avec mon frère. Mon propre frère sale traînée ! Tu croyais que je ne me doutais de rien ? C'est lui qui m'a tout avoué. Il pleurait ce con. mais je lui ai pardonné. Pas à toi.
- Mais je ne comprends pas ...
- Tu n'as rien à comprendre. J'ai quitté la maison, et pas seulement pour le week-end. J'ai engagé un avocat. Tu n'auras droit à rien, tu m'entends ? RIEN ! Estime toi heureuse si je te laisse voir encore les enfants.
- Mais tu ne peux pas faire ça ...
- Et moi j'ai une vidéo où on te voit te faire bourrer le cul par presque trente mecs qui me dit le contraire …

Un rire résonne dans le haut parleur du téléphone.
Il résonne encore, et encore ...

C’est ce qui s’appelle se faire baiser, et en beauté

Dans la chaleur de la nuit - Partie I

Le boulevard était quasiment désert lorsque la puissante moto s'engagea; une Ducati 998, la meilleure monture jamais livrée par la marque transalpine.

Il était deux heure du matin, et à part quelques putes, il n'y avait pas grand monde qui traînait boulevards des maréchaux à cette heure avancée.

Le pilote s’arrêta à quelques dizaines de mètres de la cible.

Il faisait sombre, mais l'éclairage public, bien que faible, enveloppait la puissante voiture d'un halo jaune.

La couleur de la carrosserie, d'un bleu sombre, accompagnée de bandes latérales blanches, ne laissaient pas de doute. C'était bien elle; une Mégane RS de la gendarmerie nationale.

Elle était au rendez, comme indiqué, pile à l'heure, et à l'endroit attendu.

Le motard sortit de sa combinaison de cuir une lunette de visée infra-rouge, et la dirigea vers le véhicule. De là où il était, il avait une vue plongeante sur l’intérieur du puissant coupé.

Il resta posté de longues minutes à observer les occupants, une homme et une femme, apparemment très occupés, et pas à dresser des procès-verbaux.

***

Le lieutenant-colonel Boissard aimait le travail de nuit. La population qu'il fréquentait lors de ses missions nocturnes était bien plus passionnante et intrigante que l'ensemble des personnes qu'il avait connu jusque là.

Tout lui semblait plus beau dans l'obscurité. Les magasins défraîchis étaient repeints aux couleurs criardes des néons multicolores. Les trottoirs usés se paraient d'or, baignés par la pluie dorée projetée par les lampadaires.

Et les putes, telles des top-modèles, semblaient ne parader que pour lui, unique spectateur de leur défilés sur macadam.

En les observant, il avait appris à les connaître, à repérer les nouvelles venues et les plus anciennes.

Petit à petit, il avait pris ses habitudes avec le clan des roumaines. Elles étaient faciles et soumises, et souvent en manque d'argent. Il était peu à peu devenu leur protecteur, une sorte de mac.
Il leur imposait un droit de cuissage, de mise dans le milieu de la prostitution bas de gamme.

Quotidiennement, il en choisissait une qu'il invitait à prendre place ses côtés.

Sans un mot, la jeune fille se penchait alors sur le bas-ventre du gendarme, et lui prodiguait ce qu'elle savait faire de mieux. Il aimait le contact de leur langue agile, leur docilité, leur savoir faire. Elle ne rechignait pas à l'ouvrage, ni à avaler promptement lorsqu'il déchargeait.

Parfois, il prenait le volant le temps de la passe, parcourant la ville et ses lumières, appréciant le travail des petites putains qu'il embarquait.
A d'autres moments il préférait rester garer le long du boulevard, écoutant le poste de radio cracher de la mauvaise techno, s'occupant de ses petites passagères, bouffant leurs petits seins juvéniles, mordillant les tétines roses pointant au bout des petites poires juteuses qu'elles cachaient sous les chemisiers vulgaires et bon marché.

Il n'avait pas droit à plus, il le savait.

Dommage.

Il rêvait de glisser sa langue dans leurs minous épilés, il aurait voulu les posséder entièrement, les prendre par devant, par derrière, dans la voiture, sur le capot. Elles avaient encore le cul bien ferme, et y glisser sa queue le faisait fantasmer au plus haut point.

Ce soir il allait en baiser une. Il ne pouvait plus tenir. Ces petites putes occupaient trop son esprit vicié par les rencontres nocturnes.
Il savait qu'en temps normal il devrait payer pour ça. Peu importe, il en fourrerait une, tous ses trous seraient à lui.

Il la baiserait comme une chienne.

De toute façon, elles le méritaient, toutes.

***

Le motard souriait sous son casque.

La flicaille avait l'air de prendre du bon temps. Il observait leur petit manège depuis presque une heure.

La fille avait commencé par pomper le gendarme, assez goulûment. Puis il s'était occupé d'elle. Il avait tripoté ses seins et s'était longuement occupé de sa petite chatte.
Il lui avait glissé quelques mots à l'oreille et elle avait sembler s'en offusquer.
Puis, au bout de quelques palabres, et une fois qu'il lui eut montré la liasse de billets qu'il avait dans sa poche, elle avait cédé.

Il l'avait fait sortir de la voiture et le couple s’était rendus sous une porte cochère toute proche.
Il avait commencé par la baiser de face, la jeune catin appuyant son dos contre la porte, enlaçant ses jambes autour de lui.
Puis elle s'était retournée et avait poser ses mains contre le mur, tendant sa croupe de manière engageante. Il l'avait alors pénétrée, violemment.

Il était probablement en train de lui défoncer le cul, avait pensé, envieux, le pilote de la moto. Il profitait du spectacle, passant sa main sous sa combinaison, se donnant par la-même lui aussi un peu de plaisir.

Mais la mission devait reprendre son cours. Il était là dans un but précis.

Il démarra la moto, et roula au ralentit vers eux.

Arrivé à leur niveau, il brandit son appareil photo numérique dans leur direction et les interpella ...

jeudi 12 juillet 2012

A quatre mains ...

Je me lance dans un nouveau jeu ... houlala, elle est toute excitée la Lucie !

Si certains sont partants, je propose de vous laisser initier le début d'un récit que nous compléterons à tour de rôle.

Vous pouvez débuter en répondant à ce post, ou par mail (luciedesaintagaume@gmail.com) si vous voulez une correction et une validation de ma part ...

A bientôt mes loulous

Lucie

mercredi 11 juillet 2012

Ressources Humaines - Partie III


Je suis éveillée depuis quelques minutes.
J'ai plutôt bien dormi. Je me sens comme transformée.

Tout me revient en mémoire, l’enlèvement, le dressage. Je ne suis pas en colère, je ne suis pas résignée, je suis impatiente.

Un plateau repas m’attend prêt de la porte, je dévore; je crève la dalle, j'ai pas lésiné sur les efforts physiques.

Je vois qu'ils ont également installé un écran de télévision, ainsi qu'une lecteur de DVD. Un petit mot accompagne l'installation; j'allume le tout, et je regarde les images tout en continuant mon petit déjeuner.

- Bonjour Lucie. Content de voir que vous avez bien dormi. Prenez des forces, faites un brin de toilette et reposez bien.

La voix s'adresse à moi sur des images filmées pendant mon dressage. Le montage est bien fait, on y voit ma déchéance, puis ma transformation. J'arrive à lire le plaisir sur mon visage.

- L'aprés midi va être longue, et j’espère que vous apprécierez le programme.

Je vois des séquences tournées avec d'autres femmes, captives comme moi. Sur l'écran, les viols se succèdent, les hommes, par dizaines, prennent ces femmes; j'ai déjà envie d'être à leur place.
Est-ce que je deviens folle ?

- Les images parlent d'elle même je pense. Nous allons vous utiliser, vous rentabiliser, de la même façon que vous utiliser ces gens qui travaillent pour vous. C'est le retour de bâton Lucie. Bon courage.

Je mouille.

Mes fantasmes les plus intimes, les plus sales, les moins avouables prennent forme. Je n'y suis pour rien, on me force ... il me suffit de les laisser faire et de profiter.

***

J'ai passé la matinée à regarder les vidéos, combien de femmes ont subi mon sort ? Subi ou désiré ? Combien ont apprécié ? Combien se sont refusées ? Que sont-elles devenues ?

La porte s'ouvre enfin. Un groupe d'hommes fait son entrée. Ils sont nus et masqués. J'en compte dix. Des gros, des maigres, des bien-foutus, des biens montés, des petites bites. Y'en a pour tous les goûts.

- Lucie, voilà le premier groupe. Met toi à genoux, et laisse les utiliser ta bouche à leur guise.

Un premier groupe ? Y'en aura d'autres ?
N'y pense pas, chaque chose en son temps.

Je me positionne à genoux sur une couverture, et j'attends.

Le groupe s'installe autour de moi. Ils se masturbent en me caressant le visage. Certains frottent leur queue sur mes joues. Une des gars palpe mes seins.

J'ouvre la bouche en signe de soumission, un premier s'y introduit.
Il jouit sur mon visage après deux va et vient. Ca n'a pas traîné.

Un deuxième et un troisième font de même.

Je suis un peu frustrée, la Machine m'avait habituée à bien plus d'endurance ...

Je les vois se branler frénétiquement. Ils m'interpellent quand ils sont sur le point de décharger.

- Donne ta bouche, donne ta bouche.
- Vas-y, mange tout
- Avale

Ils sont plutôt courtois, pas d'insulte, pour le moment.

Les derniers se finissent sur mon visage, sur ma langue.

***

Je reprends mon souffle, et m'essuie la bouche. Je suis un peu pâteuse, pas étonnant.

Un nouveau groupe de dix hommes entre dans la pièce.

- Lucie, la voix s'adresse à nouveau à moi. Tu as été sage. Voilà le deuxième groupe. Cette fois-ci, mets toi à quatre pattes je te pris. Et garde cette attitude docile.

Tu parles que je vais rester docile ! J'ai une envie de me faire défoncer moi, tout ça m'a mis en appétit.
Je suis en levrette, face à la file de mec.
Un premier fait le tour.
Il frotte sa queue contre mes fesses, les écartes, et crache sur son gland. Il caresse ma vulve avec sa bite, et s'introduit, sans un mot.
"humf, humf, humf", je n'entends que ses borborygmes, et le claquement de ses hanches contre mes fesses rebondies.

Ses mains se resserent autour du gras de mes cuisses, le mouvement se fait plus rapide, le rythme devient intense ... je sens qu'il vient.

Sa semence s'écoule le long de ma jambe.

J'attends le suivant, puis le suivant, puis le suivant.

***

A nouveau la voix qui grésille dans le haut parleur.

- Très bien Lucie, nous apprécions ton attitude. Le troisième groupe arrive. Tu gardes cette position ...

J'ai droit à dix hommes tout neuf prêt à entrer en action pour moi.

J'ai compris que c'est après mon cul qu'ils en ont maintenant ...

Je ne me suis pas trompé.

De la même manière qu'ils se sont succédé dans ma chatte, ils se succèdent entre mes fesses.

Le premier me fait un peu mal. Il n'en a pas une aussi grosse que La Machine, mais quand même. C'est surtout la violence de la pénétration qui me surprend.

Sa queue entre tout de même sans aucun problème.

Toutes les autres également ...

***

Les groupes de mecs se sont relayés toute la journée. Je ne suis plus qu'une éponge à foutre. Ma bouche, ma chatte et mon cul dégoulinent de sueur et de sperme.

Je commence à être saoule de sexe. Mon esprit ne réagit plus, mon corps a prit le pouvoir.

Il en veux encore plus. Mes trous réclament leur dose de bites, alors que mon cerveau crie ASSEZ.

J'ai eu droit à toutes les positions, chaque groupe ouvrant un nouveau chapitre du Kamasutra.
Fellations, levrettes, missionnaires, vaginales, anales, fellations + pénétrations, doubles pénétrations, doubles + fellations ...

Moi qui voulait tout connaître, je suis servie.

Les hauts parleurs grésillent.

- Lucie, très chère Lucie, nous sommes fiers de toi. Tu as pratiquement terminé ton marathon. Il ne te reste plus qu'un groupe. Les as-tu comptés ? C'est la onzième série. C'est un peu particulier car ce dernier groupe est composé de tous les hommes qui se sont déjà servis de toi aujourd'hui. Si tu calcules bien, cela fait cent hommes. A toi de jouer.

Cent hommes. Je n'ai plus la force ... et pourtant, je sais que mon corps a encore faim.

Ils sont tous là devant moi, en rang d'oignons.
Le premier apporte un énorme bol.
Il met sa queue dans ma bouche; automatiquement je me mets en marche.
Je le pompe, sans y mettre trop de conviction car je suis crevée. Cela semble suffire. Il jouis rapidement dans le bol puis se retire, laissant sa place au suivant.

La centaine d'hommes procède ainsi, remplissant le récipient petit à petit. J'ai bien compris ce qui m'attend.

Le dernier égoutte sa queue.

La voix s'adresse à moi une dernière fois.

- Chère Lucie, porte ce bol à ta bouche, et boit le nectar que nous t'avons tous laissé.

Je m’exécute, miam. Je n'ose penser à la chose que je suis devenue.

Je bois petit à petit. C'est gluant et ça pue. Aprés tout je le mérite.

- C'est bien. Lèche bien les bords ma grande. Au fait Lucie, je te remercie pour les longs mois que tu m'as accordés. Notre relation était très sympa. Mais je n'ai plus besoin de toi. Qui sait, peut-être nous recroiserons nous, peut-être plus tôt que tu ne le penses. Tu as le bonjour de la LCA, la ligue de chômeurs anonymes ...

Un rire, sardonique, envahit la pièce.

Je comprends ce qui m'arrive. D'ailleurs, j'avais tout compris depuis le début, mais je le réalise seulement maintenant. Le piège s'est refermé sur moi, et je me suis engouffrée seule dans la gueule du loup.

La tête me tourne, j'ai sûrement ingéré un puissant somnifère en plus de tout le reste ...

*** Épilogue ***

Je me réveille brusquement, je suis en sueur, ma peau suintante est collée au siège de l'Audi.
Que m'est-il arrivé. J'ai rêvé ? Tout ça n'était qu'une rêve ? Qu'un cauchemar ?

Je regarde la pendule sur le tableau de bord. Nous sommes lundi matin. J'ai passé le week-end dans le parking.

Merde merde merde. J'ai un meeting ce matin. Vite grouille toi ma grande.

Je remonte à mon bureau, j'ai toujours une tenue de rechange, heureusement.
Je file au vestiaire, pratique d'avoir une salle de sport au dernier étage.
Je prends une douche rapide, me rhabille, je suis prête pour recommencer les négociations.
Cela m'a fait du bien en fait. Deux jours à dormir, je suis tellement épuisée, j'en avais besoin.

Je rentre dans la salle de réunion.

Les syndicats sont déjà installé à la table du conseil, la direction également. Ils n'attendent que moi, et je suis en retard.

Je m'excuse rapidement, et prend le dossier déposé devant moi.

Je l'ouvre et prends la parole :
- Messieurs, nous voilà donc dans la dernière ligne droite. Je pense que le dossier sur la session de la LCA est bien avancé.

Je rie intérieurement, la LCA. Marrant comment les rêves prennent toujours une part de vérité.

Je compulse les différents tableaux de bord.

Le représentant syndical prend la parole.
- Nous sommes désolés, mais nous demandons un report de la table ronde au mois prochain. Nous voulons apporter des éléments nouveaux dans le processus de session, qui ne semble pas clair.

Mon IPhone vibre. Un message. "Rendez-vous page 45".
Qu'est-ce que cela signifie ?
Je tourne les pages, fébrilement ... et je tombe sur les nouveaux éléments avancez par mes adversaires. Effectivement.

Je prends la parole, je tremble, les mots peinent à sortir.

- Je, je demande également un report de l'audience en cours. Je ... Je ... je suis désolée.

Je quitte la salle, brusquement dans le brouhaha le plus total.

L'IPhone vibre à nouveau. Un nouveau SMS. "Merci Lucie ... et à bientôt".

Une visite ?

Bonjour Ô Lecteurs !

Je vois que le site reçoit pas mal de visites, je dois dire que j'en suis flattée !
Merci à tous, mais ... car il y a toujours un mais, pourquoi aucun commentaire ?

Un coucou,
Une bise,
Un compliment,
Une critique assassine,
Une claque sur les fesses,
Une demande en mariage,
Une répudiation
...

Toute participation est la bienvenue !
Je veux que ça vive !

Gros bisous à tous !

Lucie

mardi 10 juillet 2012

Chapitre VIII

Je toque à la porte de la suite présidentielle. Un garde du corps me scrute dans l’entrebâillement et aprés un bref coup d’œil tente de me la claquer au nez. Trop tard, j'ai déjà mis un pied en opposition et je force le passage.

- Soirée privée la pouf, tu dégages fissa !
- C'est à moi que tu parles négro ?

Je sais que ça va l'énerver.

- T'as dit quoi là ?
- Je suis attendue, laisse moi passer avant que je te botte ton gros cul noir.

Il bout, je le vois dans ses yeux.

- Laissez entrer la demoiselle Victor, intervient Maitre Tillman, l'avocat de Bartoldi qui vient d'entrer.

- Elle est attendue, ajoute t'il.

J'entre dans le vestibule, somptueux, on est bien au Georges V. Une double porte de chêne massif me sépare du reste de la suite, là où doit se trouver mon hypothétique client.

- Je préviens M. Bartoldi de votre arrivée, patientez quelques instants je vous prie. Servez-vous donc un whisky, il y a un très bon Macallan, ou ce que vous voudrez, le bar est à vous, mais je parie sur un whisky, me lance Tillman dans un clin d’œil.

Il me sourit, et retourne dans la pièce principale.

Il me quitte quelques instant, et je devine au moment ou il change de lieu, qu'il y a du monde à côté, de l'agitation, de l'effervescence, des cartes qui s'abattent sur des tapis vert. La soirée poker a débutée.

Je me sers un grand verre de
Macallan au moment où on me retient par le bras.

Je me retourne et lève les yeux, c'est encore le gorille que j'ai mouché tout à l'heure qui revient à la charge. Deux autres molosses ont fait leur entrée.

- T'es rentrée, mais va falloir nous prouver que tu peux rester maintenant que la vieille branche s'est barrée.

Je l'envoie péter d'un "Va chier du con !"

Les trois gaillards m'entourent, menaçants.

- Elle m'a traité de négro les gars. Et elle a jouté qu'elle allait botté mon petit cul de black ! Vous le croyez-vous ?
- J'ai dit ton gros cul noir, bamboula, arrête la branlette, ca rend sourd.

Ils ont l'air furieux, et j'adore rendre les hommes furieux.

- Je ne suis pas raciste, les gars. Je taloche autant les blackos que les niakwés, les portos que les ritals. Mais si vous me cassez les couilles, j'vais vous faire regretter vos champs de cotons.
- Putain tu vas dérouiller ma connasse, et après tu nous bouffera la queue pour te faire pardonner.
- Tu crois que tu parles à ta sœur ou quoi Banania ?

Mon vieux copain de tout à l'heure se jette sur moi pendant que les deux autres tentent de me maintenir les bras. Mauvaise pioche les mecs.

Je jette le whisky au visage du premier gars, et fracasse le verre sur le crane du second. Numéro un et numéro deux, out.
Victor se hasarde à une clé cervicale. Telle une anguille je me laisse glisser au sol, tout en maintenant son poignet fermement entre mes mains.
Je me relève dans son dos, prend élan du pied sur le mur et m'élance au dessus lui au moment où il tente de se retourner.
Mon genou percute son nez de plein fouet, et en retombant je verrouille son poignet qui craque comme une vieille souche. Il s’effondre au sol. Numéro trois, out.
Numéro un a essuyé le whisky de son visage, il a retrouvé la vue.
Il se rue dans ma direction, et dans son élan, m'envoie un violent direct du droit. Je saisis son bras, et m'aidant de sa vitesse, le fait basculer par dessus moi.
Il se relève, mais je suis déjà au sol, et je lui assène un violent coup de poing sur la face antérieure du genou, qui cède sur le champ.

Numéro un est définitivement out.

Numéro deux est de retour, il se redresse. Putain, ils ont faim de mandales ces mecs.

Au moment où il arrive enfin à tenir sur ses jambes flageolantes, je suis déjà sur lui, et j'explose son nez du plat de la main dans bruit sourd.

Un, Deux et Trois, out ! Lilith, vainqueur par KO.

Je suis en train de siroter un Whisky, affalée sur le divan, lorsque Bartoldi et Tillman entrent dans la pièce.
Les trois hommes gisent sur le sol.

Je vois à leur regard circonspects qu'ils se demandent comment quarante cinq kilos de femelle ont pu mettre KO quatre cents kilos de barbaques stéroïdées et sur-entrainées.

Bartoldi sourit, Tillman fronce les sourcils.

- Je vois que le premier test est réussi, Mademoiselle Lilith, lance Bartoldi en me tendant la main. Enchanté de faire votre connaissance !

Je serre sa main, et souris à mon tour. Il ne se rappelle manifestement pas de moi. Comment pourrait-il m'associer à cette
banquière Luxembourgeoise qu'il a rencontré l'autre soir ...

Chapitre VII

Déjà une semaine que je me repose avec Mia.

Ça fait du bien.

Un putain de repos de la guerrière.

Quelle santé elle a cette gamine. Elle m’épuise, et en même temps me transmet tellement d’énergie. On baise matin, midi et soir. On baise dans la cuisine, dans le salon, dans la chambre, dans le métro, au cinoche, dans le taxi, dans les chiottes au restaurant. Et surtout, on baise dans toutes les positions que deux nanas peuvent inventer quand elles sont surexcitées, souples, et qu'elles ont des joujoux à porté de main.

On s'est vite rendues compte que même si on était plus minous que quéquettes, s'enfiler mutuellement plusieurs décimètres de latex n'était pas pour nous déplaire; on fait donc bon usage de mon gode-ceinture, de mes plugs multicolores et multiformes, ainsi que de Giant. Giant ! Tout un programme. Soixante centimètres de caoutchouc translucide et ultra souple, utilisable seule ou à deux. On a battu des records de dilatation, surtout elle. Je ne pensais pas qu'il y aurait encore de la place dans son cul une fois empalée sur mon cher Giant. Et ben si ! Comme quoi, une main ça se faufile quasiment partout.

Bref, je suis en forme.

J'ai évidemment accepté la mission Bartoldi; les trucs tordus c'est pour moi. Rendez-vous a été fixé pour ce samedi. On me convie à poker-party. Une spéciale apparemment. Rien que pour moi ? On se retrouvera dans une des suites prestiges du Georges V. Bonne nouvelle, je peux venir habillée en civil. En goth quoi !

Du coup, j'ai fait des recherches, sur Lucas Bartoldi et sa clique. C'est vrai que c'est du lourd. Un des plus importants intermédiaires financier d'Europe. Le genre de gars qui pointe dans tous les conseils d'administration du Cac40. Une intelligence supérieure.
Conseiller des deux derniers présidents de la république, ancien directeur de cabinet à Bercy, un putain de rond de cuir. L'homme qui commande le marché avait titré Les Echos il y a quelques années.
Physiquement plutôt bien conservé pour ses soixante cinq ans, élégant, assumant un style plutôt Dandy, assez décalé pour le milieu où il évolue habituellement.

Je lui ai trouvé quelques défauts, rien de rédhibitoire. Le jeu et les putes, reviennent fréquemment dans le "top ten" des passes temps favoris de nos chères élites; homme et femmes, j'en ai fait l'expérience.
Qu'est-ce que ce gars peut avoir à foutre avec une agence comme la notre, et encore plus avec une nana comme moi ?
Du coup il attise ma curiosité, et ça, c'est mon défaut, et j'en ai fait mon métier.

Et pourtant ...

Et pourtant, la curiosité est vilain défaut m'avait dit le père Christophe à l'internat. Et se faire pomper la queue par des petites filles et des petits garçons, c'est quoi ? De l'ouverture d'esprit ? Il avait fermement tenu à élargir ma perception du monde. Bizarrement, j’avais pas réalisé, à 11 ans, que j'étais relativement souvent assise sur ma perception du monde. Encore un qui avait eu un regrettable accident; glisser sur un miroir brisé au sol et se trancher la bite, c'est ballot. Se vider de son sang et mourir comme un con dans les douches en pleine nuit, là, ça devient franchement problématique. Surtout quand on retrouve le cadavre avec son service trois pièces dans la bouche. Je me rappelle encore de l'odeur de sa bite, putain que sa mort à du être atroce; l’auto-asphyxie était mon hypothèse préférée.
La hiérarchie ecclésiastique avait logiquement conclu à l'accident après une minutieuse enquête. Je leur avait fait confiance, j'ai vu le Nom de la Rose plusieurs fois, y sont balaises les services spéciaux de notre sainteté.

Bartoldi se révéla être joueur de poker assez doué. Je l'avais suivi, de loin, au cercle Wagram, ainsi qu'au Casino de Deauville. J'avais pu assister à plusieurs parties et non seulement il jouait plutôt bien, mais il surtout jouait très très gros.
De reste il avait assez bon goût pour les femmes. Que ce soient celles qu'il emmenait à ses parties de cartes, ou celle qui l'accompagnaient à ses parties fines. La plus part du temps, les soirées semblaient se passer dans son Penthouse de Saint-Germain, mais j'avais pu le croiser un soir aux Chandelles.
Il était dans un des salons particulier, en train de se faire pomper la queue par une pute black, probablement une éthiopienne vu la finesse de la nana, et dégustait un whisky quelconque, quand j'étais venue m’asseoir prêt de lui, un verre de Bunnahabhain hors d'age au bout de la main. Un tel breuvage ne pouvait qu’interpeller un amateur de bonnes choses comme lui. Surtout si le verre qui contenait le breuvage était tenu par une femme d'affaire Luxembourgeoise, en quête de sensations fortes avant de retrouver sa vie morne et rangée.

Ma tenue était parfaite. J'avais déniché une robe collection "prêt à porter" de Dior, qui offrait un dos nu impressionnant, ainsi qu'un décolleté vertigineux. Elle était fendue sur quasiment toute la longueur de ma cuisse gauche.
Je m'étais tartinée de fond de teint, ne voulant pas laisser apparaitre mes tatouages.
Je ne portais évidemment rien en-dessous, de toute façon, y glisser ne serait-ce qu'un string aurait-été mission impossible. Une fois la robe moulée sur mes fesses, il restait moins de place entre ma peau et le tissus que dans la chatte de Mia quand j'y fourre Giant et mon poing. J'avais complété le tout avec une perruque blonde, coupe longue dans le dos, frange Seventies. De la bonne salope à concours.

Au bout d'une heure, il avait proposé que Nabilha, j'appris son nom plus tard dans la soirée, s'occupe de moi, ce qu'elle fit merveilleusement. Une bonne bouffeuse de minou; assez mécanique au niveau des mandibules, mais d'une souplesse labiale indéniable. Sa bouche charnue faisait des miracles niveau succion clitoridienne. Je réussis même à oublier ma mission le temps d'un quart d'heure, parvenant à l'orgasme sous les yeux gourmands de ma cible.
En échange de ce service, il me proposa de l'accompagner chez des amis, où il devait disputer une partie de poker.
Je ne refusais évidemment pas, c'était l'occasion de voir le bestiau en action.

Pour lui faire part de la joie qui s'était emparée de moi, - comment ça les femmes simulent ? - je m'activais à l’arrière de la limousine, la tête posée sur ses genoux, pendant tout le trajet. Je parvenais à faire venir dans ma bouche ce cher Bartoldi, le finissant en avalant son foutre avec la plus grande des ferveurs. Il semblait conquis.

Je passais donc la soirée à ses côté, analysant son jeu et ses tactiques, ne comprenant pas néanmoins comment il pouvait lire à ce pont le jeu de ses adversaires. C'était comme s'il devinait chaque carte, s'il connaissait à l'avance la main de ses adversaires.
Il proposa de me raccompagner à la fin de la soirée, ce que je refusais poliment. J'acceptais tout de même qu'il paya le taxi, ce dont je le remerciait en le laissant me tripoter contre la porte cochère. Il finît même par me brouter le minou, assez élégamment, mais sans réel talent. Je le gratifiais tout de même d'une de mes spectaculaires ré-interprétations de l'orgasme féminin. Il eût l'air ravi.

C'était il y trois jours, et depuis je me creuse les méninges. Comment fait ce con pour deviner à ce point le jeu de ses adversaires. C'est comme s'il lisait les cartes. Comme s'il lisait les cartes. Cette phrase tourne dans ma tête encore et encore. Je ne vois pas. J'aurai un éclair de genie le moment venu; ou pas.

Samedi soir est vite arrivé, et me voilà donc dans le hall du Georges V, Doc-Martens compensées aux pieds, nuisette en satin dorée sur portes-jarretelles noirs, mes seins pointant fièrement sous le tissus tendu. Si on ajoute à ça du fard à paupière sombre, du rouge à lèvres "dark purple", et du vernis à ongle noir, on peut dire que j'ai la grande classe. Surtout avec ma mini veste en jean qui porte l'inscription, "Never fuck a Bitch like Me ?".

Accrochez-vous messieurs, Lilith is coming.

Chapitre VI

Un coup de métro plus tard et je suis chez moi. J'aime bien mon appart. Il me rassure. Proche de Bastoche, mais pas trop, assez près du métro, quartier populaire sans être à la mode. Je m'y sens bien. Je me change rapidement, un short en jean, des bas et des portes-jarretelles noirs, un débardeur blanc, et une paire de boots montantes. Je suis presque baisable ! Un peu de noir aux lèvres, encore un peu douloureuses, je me cerne les yeux de la même couleur, on dirait une pute-punk-zombie qui se rend à une partouze au Père Lachaise. Je passe une perruque bleue coupée au carré, maintenant je frise la perfection. J'adore.

Je passe au Monoprix acheter une bouteille de champagne, du Red Bull et de la vodka. Faut bien fêter ça avec Mia. J’espère qu'elle m'attend sagement.

Pendant que je refile ma carte bleue à la caissière, très mignonne au demeurant, je remarque deux papys qui me dévisagent. Je me retourne, j'écarte deux doigts et passe ma langue au milieu, de la manière la plus suggestive qui soit. La confusion se lit sur leur visage. Je les achève en tirant sur le décolleté plongeant de mon débardeur, et en fait jaillir mes seins, fièrement dressés. La caissière rigole, et les papys virent au cramoisi. Note pour plus tard : vérifier les penchants sexuels de l’hôtesse de caisse, histoire de voir si une séances de collage de timbre est envisageable avec cette jolie blonde.

Je reprends le métro, et file voir Mia. Je vais même réussir à être à l'heure si ça se trouve. Elle habite rue Oberkampf, c'est pas très loin de chez moi. J'aurais pu prendre ma moto, mais y'a rien pour la garer proprement dans ce coin là, et j'y tiens à ma Ducat'.

Je grimpe les escaliers jusqu'au troisième étage et tambourine à la porte. Pourquoi faire discret ? Elle ouvre, miam. Au naturel elle est encore plus mouillable qu'avec son déguisement de pouf'. Elle porte juste un très long tee-shirt Champion USA, et visiblement rien en dessous. Je devine ses seins qui pointent et qui ballottent librement sous le tissus bariolé. J'ai une bouteille dans chaque main, ce qui ne l’empêche pas de me sauter au coup et de coller ses lèvres contre les miennes. Elle s'agrippe à moi comme un pin's, et nous faisons quasiment l'amour contre la porte d'entrée. Elle soulève mon Marcel, et bouffe mes seins en gémissant. La soirée commence bien.

- Laisse moi rentrer ma belle, que je pose les réjouissances en lieu sûr.

Elle désigne du menton le comptoir de la cuisine qui donne sur le minuscule salon. Je pose les bouteilles, je me retourne, et l'empoigne à mon tour. Je plaque une main contre son petit cul, et une autre sur sa nuque. Je la colle contre moi, passe ma main dans ses cheveux, et glisse l'autre sous son tee-shirt. Je pétrie ses fesses, fermes comme celles d'une danseuse du Crazy; tout ce que j'aime. Elle frotte son entrejambes contre la mienne, et délicatement, défait ma ceinture, et fait tomber mon short sur mes chevilles. Elle est bien chaude la gamine. Nous basculons sur le sofa, et mon visage se retrouve contre son minou lisse comme un abricot. J'entreprends ses lèvres et son clito avec ma langue. Je suis très habile à ce petit jeu. Je me caresse en même temps, d'abord avec un doigt, puis avec deux, puis avec quatre, mon pouce masturbant mon clito. Je la sens déjà venir, et je redouble d'effort pour ne pas gâcher ce premier orgasme. Elle jouit, assez violemment, plaquant ma bouche contre son pubis, s'aidant de ses jambes, qu'elle a croisées derrière ma tête. Ma bouche me fait terriblement mal, ce con de Bloomfield m'a quand même bien amochée, mais je serre les dents, et parvient à synchroniser ma propre jouissance. Je m'affale sur le sol, vidée, pendant qu'elle continue à se masturber, frénétiquement. Elle a l'air d'en vouloir plus. Je l'ai mal jaugée semble-t-il.

Je reprends mes esprits, et me dirige vers le comptoir où j'ai déposé mon sac. Toujours le même sac à dos "Hello Kitty". J'en sors un gode ceinture, de beau calibre. J'avais prévu de m'en servir sur l'autre pédophile, mais je suis sûre qu'il aurait apprécié ce con. Gardons les bonnes choses pour les bons moments. J'en profite pour mettre les bouteilles au congélo, et je m'harnache avec les lanières en cuir, visse le gode, et me dirige vers Mia, qui me regarde avec des yeux qui semblent dire "tout ça pour moi ?". Et oui ma cochonne, tout ça pour toi.

Je la retourne pour la foutre en levrette, elle mouille tellement que je m'enfonce de vingt bon centimètres dans son con, d'un seul coup de reins. Putain, elle est bien défoncée pour son âge. Je m'agrippe à ses hanches, et je balance toute la rage accumulée après les sévices de l'autre enculeur de mouches. Toujours garder la rage en soit pour la recracher à des fins positives. J'ai appris ça pendant mes cours de Krav-Maga, un genre d’aïkido mortel mis au point par le Mosad, sont balaises les feujs. Ca marche pour la torture, et aussi pour le cul. Surtout pour le cul dans mon cas.
Je la sens venir à nouveau, putain c'est une usine à orgasmes cette petite salope; je suis encore bien tombée. Alors qu'elle gueule et qu'elle tremble de tout son corps, je m'extrais de sa petite chatte, et je rentre brutalement dans son cul. Elle gueule un bon coup, et je la calme en lui giflant les fesses, tout en continuant de lui élargir consciencieusement la rondelle. Au bout de quelques va et vient, elle semble y prendre goût; tu me plais toi. Je la masturbe d'une main, je la domine de l'autre en l’agrippant par la crinière. Je vais te dresser petite effrontée. Elle se met à gueuler, je sens le troisième orgasme proche. Je l’achève d'un dernier coup de rein. Elle ne bouge plus, elle est enfin repue.

Je file vers la cuisine, rapporte deux verres et la bouteille de champ, dont je fais péter le bouchon, et reviens m’asseoir sur le canapé. J'écarte les jambes, et lui fait signe de venir finir le boulot. Je me sers un verre, pendant que Mia me mange le minou, et tout en appréciant le breuvage et la langue de ma jeune compagne, je lui raconte en détail mon entrevue avec Bloomfield. J'atteins l'orgasme au moment où je lui expose la manière dont elle va devoir gérer la sexualité de notre pervers préféré.

Je devine la gratitude dans son regard, et je comprends qu'elle va me remercier toute la nuit ...

Chapitre V

"Réveille-toi, gros porc". Bloomstein émerge, l’œil vitreux, le regard empli de questions. Il se rend vite compte de la situation. Il est couché sur le dos, à même le sol. Il a les bras et les pieds attachés en croix, à l'aide des chaines qui ont aidé à tellement de sévices. Un sparadrap de gamme professionnelle lui tient bouche close.

- Tu reprends tes esprits ? On va avoir une petite discussion tous les deux, enfin, surtout moi. Si tu comprends, fait oui de la tête.

Il tarde à répondre, un violent coup de pied dans les couilles le remet immédiatement dans le droit chemin.

- ALORS ?
- hummmmmmm.
- Je présume donc que c'est un oui. Je commence donc. Mon nom est Lilith. Je suis en quelques sortes une espèce de détective privé. Je fais des trucs par-ci par-là, je fouine, j'utilise certains dons naturels, et je ne parle pas que de mon cul, pour obtenir les informations que mes clients commandent. Tu commences à comprendre ? Tu fais le lien avec la vente forcée de tes parts dans ton ancienne boite ?
- Hum hum. Il fait oui de la tête.
- Et j'ai découvert pas mal de truc en fouinant dans ta vie. D'abord, que tu trompais ta femme avec toutes les putes et tous les top-modèles qui avait le malheur de trémousser leur cul à moins d'un mètre de ta queue. Mais ça j'm'en fous. Ça m'a juste servi à te forcer la main pour la vente.
J'ai découvert ensuite que monsieur avait la fâcheuse tendance à avoir la main leste avec ses petites copines. Ça je m'en fous déjà moins. J'ai donc continué à fouiller, de plus en plus profond.
J'ai trouvé bizarre ton implication dans différentes ONG venant au secours des enfants les plus démunis du tiers monde. J'ai prolongé mes investigations. J'ai téléphoné à quelques amis, et on a hacké ton compte internet. Tu as une idée de ce que j'ai découvert ?
- Hummmm. Ses yeux commencent à trahir la terreur qui l'envahi petit à petit.
- Tes putains de photos dégueulasses, avec des gosses. DES GOSSES PUTAIN DE BÂTARD ! Ça, je peux pas laisser passer. Oh non ... Tu vois ce sac Hello Kitty. Ben dans ce petit sac, j'ai de quoi faire en sorte que tu ne recommence jamais plus ...

Je sors du sac une grande aiguille, et une sorte de cage en métal. Je vois la panique l'envahir.

- J'ai longtemps hésité. Te couper la queue ? Te trancher les couilles ? T'en penses quoi ?
- HUMMMM, HUMMMMMM
- Mauvaise réponse ... Ni l'un ni l'autre.

Je prends l'aiguille en main, et j’empoigne fermement sa queue. La peur l'a rendue minuscule. Il tente de se débattre.

- Calme toi, j'ai pas envie de rater mon coup. T'as vu tous mes tattoos tout à l'heure, tu as eu le temps. L'artiste est un pote. Il donne aussi dans le piercing et autres améliorations corporelles. Dans ton cas il s'agira de "modification" corporelle. Il m'a bien tout expliqué. C'est un pro, j'ai beaucoup de respect pour son travail, alors aide moi un peu à ne pas gâcher son enseignement.
- HUUUUUMMMMMMM.
- Calme toi, tu ne sentiras pas grand chose.

J'enfonce l'aiguille, qui lui transperce le gland de part en part. Le sparadrap étouffe ses hurlements. Il transpire abondamment. Je nettoie la plaie, et visse l'anneau autour de sa queue.

- Ça s'appelle un "Prince Albert". Beaucoup de mecs font ça. Ça permet d'accroitre les sensations de la pénétration. C'est surtout rependu chez les gays. Tu vois, dans l'affaire qui nous occupe, ça va me permettre fixer une cage de chasteté, dont la serrure sera solidaire de l'anneau au bout de ta queue. Impossible à enlever. Y'a qu'une clé, la voilà. Tu vois, maintenant, ta queue est à moi.
- Hummmmmmmm
- Oui c'est ça. Comme si t'étais émasculé. Ça manquera à personne, de toute façon tu ne vis plus avec ta femme depuis cinq ans.

Je finis de fixer la cage en métal. Il aura probablement mal pendant quelques jours, ensuite il s’habituera.

- Maintenant, je vais t'exposer comment je vois les choses. Toutes les semaines, on va garder les mercredi, Mia passera voir si tu as toujours la cage. Elle la retirera, te fera la toilette. Tu lui fileras 2000€ pour les soins à domicile. Si tu veux une pipe, une branlette, tu allongeras 2000€ de plus. Moi, je passerai de temps en temps, au hasard, chez toi, au bureau, au restaurant. Tu baisseras ton froc, et si tu n'as pas la cage solidement attachée aux couilles, je déballe tout ce que je sais. Tu vois cette clé USB, elle contient seize giga octets de photos pédophiles, de vidéos dégueulasses, avec toi en gros plan, et bien sur, tous les gosses que tu as violés.
Donc, à partir d'aujourd'hui, tu feras un virement de dix millions d'euros chaque année à Médecin du monde. Ça commence demain. Quand je serai partie, tu vas faire un virement de la totalité des avoirs que tu possèdes sur tes comptes du Luxembourg, soit quinze millions, sur ces vingts numéros de comptes. Partage équitablement. Un est pour moi, les autres sont pour tous les gamins que j'ai retrouvé.
Maintenant, je vais partir. Si je meurs dans un accident, si Mia est brusquement écrasée par une voiture, un courrier partira directement aux rédactions du Figaro, du Monde et de Libé.
- Arrrrrrrrrggggg
- Mia passera demain matin pour te libérer.

Je prends une douche, me rhabille, et efface toute trace de mon passage. Je quitte l'appartement et dévale les escalier.

Le dossier Bloomfield est une affaire classée.

Chapitre IV

Bloomstein a mis le téléphone sur le haut-parleur.

- Ouais, Zaccharian !
- Bonjour Monsieur Z., Bloomstein à l’appareil. Je voulais vous entretenir à propos de votre nouvelle recrue …
- La poufiasse convient pas ? Y’a un blem ? Elle rechigne à vous purger le poireau ?
- Et bien, je … à vrai dire, je suis surpris de cette nouveauté, j’étais habitué à Mia et …
- Écoute mec, tu payes bien, ca me plait. Mais je suis pas Darty moi, si elle t’a rayé le casque en te turlutant la teub, je rembourse pas. Cogne la tant que tu veux si elle est pas gentille, mais l’abime pas trop, c’est tout. Le reste, c’est ta vie. Alors fait pas chier, je fais passer une audition là. Et toi putain, gaffe à tes dents connasse. Et pense aussi à bouffer mes couilles.
- Excusez-moi ?

Clic. Zaccharian a raccroché brutalement, assez énervé. La brutalité c’est sont truc, c’est comme ça qu’il tient les nanas. Il comprend que les clients payent pour dérouiller ses putes, mais il déteste qu’on le fasse chier. Bloomstein a l’air déçu. Et oui mon gros, j’ai passé la soirée vidanger la bite mal lavée de ce bon Monsieur Z. pour avoir le droit de faire ce remplacement. J’ai quand même pensé à ca.

- Il semble donc que tu sois ce que tu dis. Mille excuses.

Il détache mes liens, je m’écroule sur le sol comme une merde. Je masse mes poignets douloureux. Il sourit à nouveau.

- Bon, je te laisse cinq minutes au calme. Reprends tes esprits, on a pas fini. Je vais chier. Quand je reviens, tu pourras m’essuyer le cul avec la langue.

Il se penche et m’embrasse à pleine bouche, avant de lécher mon visage du menton au front avec sa grosse langue dégoutante.

- Bien sûr chéri, dépêche-toi, j’en meurs d’envie. Je lui parle calée contre le mur, assise, les jambes bien écartées, et je me doigte langoureusement.
- Vache, t’es encore mieux que cette petite trainée de Mia. Et au fait, c’est quoi ton p’tit nom ?
- Tisha, Tu peux m’appeler Tisha mon chéri.
- Tisha ? C’est marrant, j’ai bien connu une Tisha. Une bonne pute elle aussi. Elle prenait cher.

Il passe sa langue sur ses lèvres, plongé dans ses souvenirs. Tu vas payer pour tout ça connard. Il ramasse ses instruments de torture, et se dirige vers la porte. Réfléchis Lili. Pense destruction et anéantissement. Tu es une arme de destruction massive. Il détourne son regard une fraction de seconde.

Je me redresse et me sert de la chaine qu’il a négligemment laissé au sol comme d’un fouet, qui claque violemment sur son dos. Il est surpris, je prends appui sur le mur et m’élance de toutes mes forces sur lui, la chaine me sert maintenant de poing américain. J’écrase sa mâchoire sous l’impact et enchaine avec un coup de boule sur l’arrête nasale. Il pisse le sang. Un nouveau coup de poing dans les côtes. L’une d’elle se brise, il ne peut plus respirer pendant quelques secondes, dans ma tête, il est mort.

Retour au présent...

La fraction de seconde pendant laquelle il m’a ignoré a suffi pour répéter l’enchainement. Je déroule comme prévu. Coup de chaine dans le dos, il s’écroule, tente de se retourner. « A quoi tu joue conna… », il n’a pas le temps de finir qu’il me voit arriver sur lui, suspendue dans les airs, comme au ralenti. Sa mâchoire se brise sous l’impact de mon poing, sa bouche expulse une dent. Ma tête s’écrase sur sa cloison nasale, le sang coule à flot. Je termine par le brise-côtes. Il s’effondre. T’es cuit mon vieux. A ton tour de dérouiller. Pour moi, pour Mia, pour Tisha, pour toutes les autres.

Chapitre III

Un verre d’eau glacée, reçu en pleine gueule, m’aide à reprendre mes esprits. Mes mains sont solidement attachées par un câble, lui-même relié à une poulie fixée au plafond. Mes bras retiennent douloureusement tout le poids de mon corps. Je peine à soulager la traction exercée sur mes poignets en me dressant sur la pointe des pieds. Il me fixe de ses petits yeux porcins et sombres. Il sourit, il semble assez fier de la tournure que prend le rendez-vous.

-Alors, mademoiselle, si nous faisions plus ample connaissance ?

Une boule de latex rouge, retenue par une sangle de cuir m’empêche de répondre. Il sourit à nouveau. Connard. Monsieur le Gros Connard.
La pièce où nous sommes est entièrement capitonnée, pratique pour étouffer les cris, surtout les miens. Une table en inox occupe un long pan de mur. Je remarque tout un tas d’instruments chirurgicaux, des fouets de différentes sortes, une gégène, des pinces d’électricien. Tout ca pour moi ? Je suis drôlement gâtée.

- Je commence donc, puisque vous choisissez de garder le silence, ricane-t-il. Je m’appelle Mickael Bloomstein, mais je pense que vous le savez déjà. Vous savez également que je suis riche, extrêmement riche, ce qui, disons-le, m’aide à assouvir certaines passions. Chacun ses hobbies n’est-ce pas ? Et enfin, si vous lisez les journaux, ce dont je doute, les putes de votre genre ne sont que très rarement curieuses des affaires économiques, vous savez peut-être que je suis très en colère. Et cette colère, les petites catins comme toi, m’aident à l’apaiser.

Il s’approche de moi, lentement, comme un gros chat jouant avec un rat. Il sort de sa poche une paire de ciseaux, qu’il passe et repasse contre ma joue, puis sur mon cou. Il descend un peu, glisse la pointe entre mes seins, fait jouer la lame sur mes tétons. Il passe une main sous mon débardeur, puis d’un mouvement bref et assuré, cisaille le tissus jusqu’au col. Il admire mon buste, semble le trouver à son goût. Il baisse la tête et suçote mes mamelons couleur framboise. Il prend son temps. Il me dégoute. Il se glisse sous mon short, et me doigte vigoureusement.

- Ca ne te plait pas ? Ne t’inquiète pas, tu mouilleras plus tard, quand ca deviendra sérieux.

Il finit de me déshabiller, retire mon short et mon string, qu’il fait glisser à l’autre bout de la pièce, d’un mouvement du pied. Il sourit à nouveau, et me décoche brutalement un coup de poing dans le ventre, suivi d’une gifle portée du revers de la main. Ma lèvre s’ouvre au moment de l’impact, j’ai le souffle coupé. Un long filet de salive rouge s’écoule sur le sol.

- Et maintenant, tu mouilles, hum ? Laisse-moi vérifier.

Il introduit un doigt entre les replis de ma chatte. Puis deux.

- Et non, tu ne mouilles pas, ce n’est pas utile de toute façon, j’aime quand c’est difficile d’accès.

Mes yeux sont plongés dans les siens, je soutiens son regard de toutes mes forces ; ne pas lui montrer ne serait-ce qu’un soupçon de faiblesse. Pourtant j’ai peur. La situation m’échappe complément. Je ne suis pas ici en mission, mais en expédition punitive, dictée par ma seule colère. Voilà pourquoi j’ai si mal préparé tout ça, comme une conne d’amatrice.

Il tourne autour de moi, l’aigle jauge sa proie, prêt à fondre sur elle. Il palpe mes fesses.

- C’est bien rebondi tout ça dis donc. T’es pas très jolie, mais foutrement bien faite. Tu me fais penser à cette grosse chienne de Sasha Grey, quelques tatouages en plus. Et les cheveux en moins, rigole-t-il, balançant ma perruque au sol. Bonjour lieutenant Ripley !

Il a raison, pour Sasha Grey et pour Sigourney Weaver. Je m’en suis déjà fait la remarque.

Il détaille mes différentes améliorations corporelles. Une rose sur chaque sein. Un papillon sur le pubis, souligné de l’inscription Insert Coin, posé sur un enchevêtrement de roses qui fait le tour de ma taille à la manière d’un string, avant de rejoindre le second papillon niché au creux de mes reins. Deux petits nœuds roses sur la face antérieure des mes cuisses, tout en haut, d’où partent des lisérés imitant des coutures de bas, jusqu’aux chevilles. Dans le dos, deux belles ailes d’anges, reliées par une croix d’antéchrist Celtique qui court le long de ma colonne vertébrale. Et pour finir, un dragon qui tournoie autour de mon nombril et dont la tête couvre mon ventre.

- Avant de trop t’abimer, je vais profiter un peu de tout ça si ça ne te dérange pas. Tu aimes la sodomie ? Ne réponds pas tout de suite …

Il sort sa queue de son peignoir, y déroule une capote, et m’attire contre lui d’une main ferme. Il me pénètre sans ménagement. Il entre entièrement son pieu entre mes fesses, je sens ses couilles qui battent contre moi. Flac flac flac. Il a l’air d’aimer ca, pas moi, mais je ne dis rien.

- Ça rente bien dis donc, on voit que tu as de la pratique. Pas vraiment une première main. Mais je m’en contenterai.

Il me pilonne sans ménagement, poussant des grognements aussi ridicules que bestiaux. Il en a une assez grosse, et surtout, elle est vraiment très large. Ça ne me fait pas peur. J’ai l’habitude de recevoir de tels calibres, genre rôti de porc bien ficelé. Je me cambre pour qu’il entre au plus profond, histoire de lui prouver que je garde le contrôle et qu’il ne m’impressionne pas.
Je râle un peu, et le gout du sang me donne la nausée. Je scrute la pièce, cherchant une échappatoire, élaborant un plan de sortie.

Je sens qu’il va venir. Il agrippe mes seins, dont il pince fermement les bouts, il les tord, les écrase entre ses petits doigts boudinés. Les larmes me montent, subitement. Il est sur le point de jouir. Il se dégage, retire le bout de latex, pose sa queue contre le bord de mon trou du cul resté bien ouvert par notre petite séance de gonzo. Il balance la purée en moi. Beuuuurk. Salaud. C’est dégueulasse. Si j’en réchappe et que j’apprends que tu m’as refilé une saloperie, je te cuisinerai les couilles façon rognons - moutarde à l’ancienne, et je te forcerai à les bouffer devant moi. Je sens son foutre qui coule le long de ma cuisse. Il joue avec, s’en imprègne les doigts, et les glisse dans mon minou.

- Comme ça, maintenant, t’es bien lubrifiée, devant et derrière !

Il gifle mes fesses de toutes ses forces, les mord, puis les regifle à nouveau. Il passe à mes seins, qu’il gifle et mord à leurs tours. Putain de psychopathe. Il rie, découvrant une rangée de dents jaunies et mal alignées. Je comprends pas qu’on puisse avoir autant d’argent et des dents aussi dégueulasses.

- Allez, passons aux choses sérieuses ! T’en dis quoi ?

Il se dirige vers l’établi. Il semble hésiter. Scalpel ? Perceuse ? Non, ce sera la gégène. Il pose l’appareil à mes pieds, et branche les pinces aux prises latérales. Il passe une éponge humide sur le bout de mes seins, et dépose un baiser sur mon front. Il installe les pinces. Je le regarde, je ne détourne pas les yeux, je suis furieuse, contre lui et surtout contre moi. Il donne quelques petits coups de manivelle pour recharger les batteries, et balance la sauce. Mon corps se tend sous la violence du choc, mes dents déchirent la boule de latex, je hurle à pleine gorge. Je me suis pissée dessus. Il recommence encore et encore. Je perds à nouveau connaissance.

***
Quelques petites gifles me tirent de l’inconscience. Je suis toujours attachée dans la même position, mais il a retiré le carcan en latex qui entravait ma bouche.

- Hého ! La pute, on s'réveille. On a un coup de fil à passer. Il tapote quelques secondes sur son Iphone. On va appeler ton patron, j’ai quelques questions à lui poser.
- Mon patron ? dis-je. J’ai la bouche pâteuse mais j’arrive à être audible.
- Oui, Victor Zaccharian, ton mac. Si tu es vraiment celle que tu prétends être, il confirmera ton histoire sur Mia et nous reprendrons une séance normale. Tu as eu droit à une entrée en matière un peu hard-core, j’en conviens. Mais toute les nouvelles ont droit à la spéciale Bloomfield comme introduction. Si tu n’es pas la remplaçante de Mia, je te tue, et avant, tu gouteras à mes petits joujoux. J’ai vu que tu les regardais avec gourmandise. Et ensuite, je m’amuserai avec Mia.

Merde, je n’avais pas pensé à ça. Mia n’y est pour rien, si j’ai merdé, je refuse qu’elle trinque aussi. On décroche à l’autre bout du fil. C’est Zaccharian.

Chapitre II

La garçonnière était située non loin de la place de la Madeleine. Je n'aime pas ce quartier. Trop Fauchon, trop VIIIème. Les poules de luxes, les Call-girls comme elles aiment que les appelle, y établissent leur quartier à partir de vingt-deux heures.
Faut voir les sacrés morceaux qui racolent ici. Si vous voyez une Porsche ou une Audi TT avec une longue paire de jambes fuselées qui dépassent, c'est qu'elles appartiennent à une pute. Ou alors que je traine dans le quartier. Vous n'avez de toute façon pas les moyens de vous payez cette paire de jambes; si c'était le cas vous seriez déjà en train de vous faire purger par une bouche à l'accent Ukrainien au lieu de lire ces conneries.

Pour l’heure, il n’est que midi. L’heure pour Mickael Bloomstein de recevoir la visite de Mia. Mia est une jeune pute de dix-neuf ans. Elle est arrivée de sa Provence natale il y a deux ans, persuadée de faire carrière comme top-modèle. Voir comme actrice. Finalement, à part deux pornos de secondes zones, genre pompage de queues à la chaine et gavage au sperme style fabrication foie gras, elle n’a rien fait. Pour ses parents elle est modèle lingerie. Pour moi, c’est une pauvre fille qui maintenant fait des passes SM pour de riches oisifs. Apparemment elle dérouille sévère avec Bloomstein.

Ca ne m’étonne pas, ce mec est une ordure. Il était le sujet de ma dernière mission. Je n’ai même pas eu besoin de le rencontrer. Je l’ai suivi dans deux ou trois soirées échangistes, juste le temps de prendre les photos qui lui ont fait comprendre qu’il ne fallait pas s’opposer au rachat de sa boite par mes commanditaires. Il avait fondé une boite de courtage en ligne qui valait maintenant plusieurs dizaines de millions. Cela intéressait mes clients, qui désiraient s’offrir une vitrine internet performante, et qui voyaient dans ce nouvel arrivé sur le marché un concurrent sérieux pour l’avenir. Evidemment, il avait refusé, son plan projet laissait entrevoir une croissance exponentielle de ses bénéfices dans les dix ans. Il avait fini par accepter. Ils acceptent tous. J’avais fourni des arguments de poids, et un divorce lui aurait couté plus cher que la session totale de ses parts. Il était devenu riche, à défaut d’être milliardaire.

Mais j’avais découvert bien plus grave qu’une ou deux partie de jambes en l’air aux Chandelles. J’avais vite compris que le monsieur aimait les top-modèles surtout quand elles avaient aux alentours de quinze ans. Si elles avaient un peu moins, c’était encore mieux. D’habitude je ne mêle pas affaires et vie privée.
La cible est un patron voyou ? Rien à foutre.
C’est un mec qui place sa mère dans un hospice pour prendre le contrôle de la holding familiale ? Pas mon problème.
Monsieur aime défoncer le cul de ses petits copains en se bourrant le pif de farine ? Grand bien lui fasse.
Mais lui, il dépassait mes limites. Et pourtant, je suis tolérante sur beaucoup de points.

Je retiens Mia par le bras au moment ou elle rentre dans l’hôtel particulier. Elle se débat mollement, elle a l’air camée jusqu'au trognon. Elle me détaille de ses beaux yeux verts. Dans mon accoutrement, je lui ressemble étrangement. J’ai pourtant dix ans de plus qu’elle. La même perruque rose, un carré court, le même shorty doré, le même top-débardeur, la même petite salope. Une poupée manga. Un fantasme pour vieux dégueulasses.
Je lui explique que son rendez-vous est annulé, ce qui la rend très triste. Je lui paye le montant de la passe, deux mille euros. Une broutille pour Bloomstein, une semaine au paradis pour Mia. Elle retrouve le sourire. Elle me plait. Beaucoup. Je la colle contre le mur, et colle mes lèvres sur les siennes. Ma langue force le passage, et se mélange à sa langue. Je prends ses fesses à pleines mains et glisse ma jambe contre son pubis. Je sens qu’elle en a autant envie que moi. Je retire ma cuisse et passe la main sous son shorty. Son string est trempé. Je fouille un peu sa chatte, et je lèche mes doigts en lui souriant.

- Rentre chez toi et attend moi ! Et Garde ça bien au chaud. Je claque son petit cul et la renvoie chez elle.
- Je ne sais pas pourquoi tu fais ça, mais fait gaffe, ce mec est un grand malade. Il paye bien, mais c’est finalement peu cher payé.
- T'es encore là la gamine ? Rentre chez toi et soit prête pour vingt et une heure pétante. Et prépare de quoi m’accueillir. Je vais surement être très fatiguée.

Elle m’embrasse, ressort de l’immeuble et me sourit. Miam, vivement que je termine cette histoire, j’ai de quoi m’amuser toute la nuit avec cette petite chatte de gouttière.

Quatrième étage. Je sonne. Sonnerie à la con, style carillon. Bloomstein ouvre, en peignoir de soie. Ridicule et bedonnant. Il me fait entrer. Je pose mes affaires, un sac à dos Hello Kitty, sur le canapé. Bel appart, agencé en penthouse. Parquet en béton huilé, mur de briques brutes, cuisine dernier cri, noire et rouge, ouverte par un immense comptoir sur la pièce principale. J’aime ce style. Il m’offre une coupe de champagne. Je la porte à mes lèvres et la descend d’un trais, en matant le Koons accroché au mur, juste à côté du Warhol. Monsieur a de l'argent et monsieur aime le pop art. Soit. Tu restes une ordure.

- Gourmande, esclaffe-t-il. J’aime bien. Je peux savoir ce qui est arrivé à Mia ?
- Mia est patraque, je la remplace pour aujourd’hui.
- Ca me va, si tu fais tout ce qu’elle fait habituellement.
- Pas de … la tête me tourne, les mots sortent difficilement. Pas de soucis, dis-je en bredouillant.

Je suis droguée c’est sûr. Il m’a eu comme une débutante. Merde, pas moi. Il me prend par la main et m’entraine au fond de l’appartement. Je m’effondre sur le sol. Au moment où je perds connaissance, je remarque les chaines au sol, la poulie au plafond ainsi que les accessoires en latex posés sur l’établi.

- J’y crois pas à ton histoire. Mia m’aurait prévenu, elle tient à sa thune. Tu vas dérouiller, et ensuite tu me diras qui tu es.

Je reçois un violent coup de pied dans le ventre. A mon tour de déguster apparemment.

Chapitre I

Ce matin Maurice m’a tirée du lit bien trop tôt avec son coup de fil à la con. « Je t’attends dans une heure au bureau, soit à l’heure, et soit présentable pour une fois ! J’ai un truc pour toi».

J’ai besoin de mes huit heures de sommeil, et si je calcule bien, je suis rentrée de mon rendez-vous de la veille il y a à peine plus de trois heures. Fait chier. On ne rattrape jamais du sommeil en retard. Une douche rapide et une vodka-jus d’orange-Red Bull plus tard, j’arrive enfin à ouvrir les yeux. « Soit pré-sen-table ». Ça voulait dire laissons tomber les Doc Martens à lacets, le short et le tee-shirt troué. Pour une fois je m’habillerai donc en « civil ». Tailleur noir, jupe noire, Louboutins noires. Une touche de rouge ne fera pas de mal. Et puis j’aime bien être perchée assez haut. Cela va bien avec la mini jupe. Cela va surtout très bien avec les portes jarretelles.

J’arrive au rendez-vous pile poil. Si je n’ai pas de contrainte, je déteste les horaires et la ponctualité, mais je déteste encore plus être en retard si on m’a fixé un rendez-vous. Je suis une pro. Dans mon genre. Un genre très particulier. Je suis une sorte de détective privé. Ça marche aussi avec « Call-girl ». Ou avec « Maitre Chanteur ». Et ça rime souvent avec « Espionnage industriel ».
Dans ma branche, je suis ce qui ce fait de mieux. En blonde. Et je suis aussi ce qu’on fait de plus discret. En brune, ou en rousse; j’ai une collection de perruques assez impressionnante. J’ai donc régulièrement des contrats. Je suis payée à la com, je touche un pourcentage sur « l’affaire » que j’aide à réaliser. Fusion / Acquisition, OPA, licenciement délicat, consultance en recrutement, le panel de mission est large, mais à la fin il est surtout question de cul. Et il est surtout question du mien. Ça tombe bien, de ce côté-là, je suis plutôt bien fournie. Et surtout, j’ai appris en m’en servir. De mon cul, de mes si longues jambes, et de mes petits seins fermes.

J’entre dans le bureau de Maurice, mon supérieur-directeur-patron. Il me fait la gueule, com’ d’hab. Mais je décèle tout de même un très léger sourire quand il voit l’effort consenti sur ma tenue. Il me voit rarement habillée ainsi, je réserve ça à certaines affaires, les cas les plus difficiles.

Le client est déjà là. Un petit homme replet, grisonnant, les yeux cerclés de fine lunettes de métal. Complet trois pièces assez sobre. Très peu de signes ostentatoires de richesse. Ce n’est pourtant pas le premier venu qui peut s’offrir nos services. Ticket d’entrée : 10,000€ pluis le pourcentage si l'affaire est réalisée. Mais il est discret, et j’aime bien ça. C’est pour moi une qualité. Je déteste le bling-bling et le tape à l’œil. Je remarque tout de même une magnifique paire de Church, rehaussées de chaussettes rouge cardinal. Il est assis sur un des fauteuils club de la collection « Red Sugar » que Maurice affectionne particulièrement.

Maurice a bon goût. En matière de meubles et en matière de collaboratrices. J’en suis la preuve sur jambes. Jambes que je croise le plus lentement possible en m’asseyant sur le fauteuil faisant face à mon interlocuteur. Je vois que l’épilation de mon petit trésor semble lui convenir. Maurice prend place à mes côtés, et fait un léger signe de tête au petit homme qui lance la conversation :

- Entrons dans le vif du sujet, nous n’avons vous et moi pas de temps à perdre. Je sais qui vous êtes et quelle est votre réputation. Vous en savez peu sur moi, et vous n’en saurez pas plus. Vous devez seulement savoir que je représente un client, particulièrement puissant dans le monde de la finance. Ce client, mon client, a besoin de boucler très rapidement une affaire. Le contenu de cette affaire ne vous regarde pas. Vous n’en saurez pas plus à ce sujet ...
- Je croyais qu’on devait entrer rapidement dans le vif du sujet ! Il m’énervait avec ses « vous devez savoir », « vous n’en saurez pas plus », blablabla.
- Lilith, s’il vous plaît, me coupa Maurice, laissez finir notre ami.
- Hum. Lilith, curieux prénom. Enfin bref, je reprends donc où j’en étais, si mademoiselle Lilith veut bien m’en laisser le temps. J’acquiesce d’un signe de tête, et profite qu’il pose ses yeux sur mes jambes pour effectuer mon célèbre croisé/décroisé. Je remarque qu’il est de nouveau troublé. Ce n’est qu’un homme.
- Mon client je disais, tient particulièrement à cette affaire. Il souhaite donc s’en entretenir directement avec vous. Et il souhaite également vous tester. Évidemment vous serez très correctement défrayée pour cet essai, et monsieur Maurice aura également sa commission et …
- je vous arrêté tout de suite. Je ne fais pas de test, je ne passe pas d’entretien, je ne subis pas d’entrevue préalable à l’embauche. Non mais quel c..
- Lilith !
- Je vous comprends, mais comprenez nous. Il y a dans cette affaire des enjeux qui dépassent l’argent. Nous parlons pouvoir, nous parlons géopolitique, et nous parlons réputation. Vous tenez à la votre, vous me comprenez donc. Je vous laisse ma carte. Parlez-en entre vous. Vous n’aurez qu’à envoyer « ok » par sms au numéro indiqué si vous convenez à passer le test. Maintenant, je vous laisse.

Le petit homme se retire rapidement, et je refuse sa main tendue. Évidemment Maurice me tance un peu. Il n’a pas tord. Mais je déteste qu’on m’évalue. Je sais ce que je vaux. Merde. Cinq ans que je fais ce job. J’ai un doctorat en droit des affaires, un master en communication, dix ans d'expérience en pole-dance, une agrégation en fellation et un cul à faire bander un moine bouddhiste gay. Alors je sais ce que je vaux.

Maurice brisa le court silence qui s’était installé.

- Tu vas y aller ?
- T’en penses quoi toi Maurice ? Je te fais confiance, ton jugement est le plus avisé que je connaisse. Tu m’as appris tout ce que je sais. Je m’en remets à toi.
- J’ai fait ma petite enquête. L’homme qui est derrière cet avocat est Lucas Bartodli. De la holding Bartoldi Inc. Tu vois de qui je parle ? Leur groupe représente des centaines de milliards d’euro. Derrière il y a Generali, Axa, PetroRussia, Gazprom, NorwayPetroleum. Tu vois de quoi je parle ? Il y a surement des millions pour nous à la clé. Mais ça sent mauvais aussi. Ce genre de gars se compromettent rarement avec des gens comme nous. Pas à leur niveau.
- Je vois, je vois. Laisse-moi me renseigner. J’ai d’abord un boulot à terminer. Je te tiens au courant dans la soirée.
- Tu choisis Lili. Au fait, tu étais particulièrement « présentable » aujourd’hui.
- Ca veut dire quoi « présentable » ? Que tu ne m’as jamais encore baisée en mode « working girl » ?
- T’es conne, ce n’est pas du tout ce que je voulais dire.
- Je sais. Ce sont tes yeux qui me parlent.

Je me glisse entre les jambes de Maurice et constatant qu’il est déjà au garde à vous, je descends lentement la braguette de son pantalon.

- Je ne comprends pas comment quelqu’un qui a aussi bon goût que toi s’obstine à mettre des pantalons à pince.

Maurice n’a pas le temps de répondre que je prends déjà sa queue en bouche. Je déguste sa verge goulûment, léchant son gland à grands coups de langue baveuse, empoignant sa verge fermement pour maîtriser son plaisir.

- Je peux savoir pour quoi j’ai droit aujourd’hui à ce traitement de faveur ?

Je me relève, fait glisser ma jupe au dessus de ma taille et m’empalant sur lui, je lui glisse à l’oreille : "je suis en train de négocier mon pourcentage sur mes futurs contrats …"

Maurice explose en moi au bout de quelques minutes. Je l’ai laissé manger mes tétons roses et sucrés, je sais qu’il adore ça. Et puis ça l’aide à venir plus vite. Ça et le fait de me foutre un doigt dans le cul pendant qu’il me pénètre. Il a une petite queue mais il s’en sert bien, pour autant que je puisse en juger, moi qui préfère jouer à broute minou avec mes petites copines.
En tout cas, mon pourcentage a été revu à la hausse …

Ressources Humaines - Partie II

Il rie.

Que je trempe dans ma propre pisse semble le ravir.

Un autre homme entre dans la pièce. Lui aussi est masqué de la même façon. Il prend la parole.

- Et ben alors ? On a peur ? Madame la DRH éprouve donc des sentiments ?
- De … de quoi parlez-vous ? Qui êtes-vous ?
- Je suis le représentant des masses silencieuses, des opprimés, des sans-grades. De ceux que tu fous sur le carreau à longueur de journée.
- Vous voulez me punir c’est ca ? Vous voulez vous venger ? Mais je ne suis pour rien dans tout ca ! Pour rien. Je ne fais qu’exécuter !
- Nous pensons au contraire, mes amis et moi, que tu prends du plaisir à ce que tu fais. On t’a vu dans ta belle voiture, soir après soir. Une journée pourrie pour nous, des gens à la rue, et toi tu penses qu’à te tripoter, hein connasse !
- Vous ne savez rien de ce que je subis ! Je suis de votre côté !
- Nan nan ! Tu n’es pas de notre côté, tu ne connais rien de nous, de ce que nous endurons. Des familles sont brisées, des rêves de réussites sociales sont détruits. Les gens que tu mets à la rue perdent leur vie, leur maison. Et toi tu rentres chez toi retrouver ta famille, ta belle maison, dans ta belle voiture, qui à elle seule coûte trois ans de salaire d’un ouvrier. Ton seul problème c’est quoi hein ? Savoir si c’est ton mari ou ton amant qui va te défoncer le cul ?
- Vous ne savez rien !
- Au contraire, je connais les putes comme toi ! Et je sais qu’un bon dressage s’impose. Tu n’es qu’une truie. Tu me dégoutes.
- Vous allez me tuer ? Qu’attendez-vous de moi ?
- Que tu obéisses. A demain.

Il quitte la pièce.

Je vous voudrais hurler mais les sons ne sortent pas. Ma gorge est nouée.

***

L’autre homme s’approche. Lentement. Il caresse ma joue. Tourne au tour de moi.
Je sens sa respiration devenir de plus en plus intense. Il arrache d’un coup sec mon chemisier, les boutons volent dans la pièce.

- Je vous en prie, ne me faite pas de mal.

Il reste muet. Il glisse sa main sur ma poitrine, me palpe les seins.

- Arrêtez, je vous en prie. Je vous donnerai de l’argent. Prenez déjà ma voiture et ma carte bleue. Je vous donne le code.
- FERME TA GUEULE.

Il me gifle d’un aller retour. J’émets une faible plainte.

- ARRETE DE GEINDRE.

Deuxième aller retour.

Il mordille mes seins, lèche mes tétons, les pinces avec vigueur. Ils le retournent dans un sens puis dans l’autre. Il finit par gifler mes lourdes mamelles. Encore et encore. Mes seins ballotent de droite à gauche.

Il recommence.

Il recommence.

Il recommence.

Je pleure. C’est plus fort que moi. De la morve coule sur ma bouche et mon menton. Je renifle, je chiale comme une gamine.

- Je ne veux pas t’abimer. Je suis juste là pour te préparer. Si tu es sage, je serai plutôt gentil. Si tu tentes quoi que ce soit, tu ne rêveras pas la lumière. A partir de maintenant, tu parles quand je te le demande. Tu ouvres la bouche quand je te le demande. Tu écartes les jambes quand je te l’ordonne. C’est compris. Incline la tête pour me montrer que tu as compris !

J’incline la tête, vigoureusement. Je plonge mes yeux dans les siens, implorant sa pitié.

- Je vais t’expliquer le programme des prochaines heures. On m’appelle la Machine. Je suis un dresseur, un peu spécial on va dire.
Je m’occupe essentiellement de petites catins comme toi, je les rends dociles.
Je dresse les femmes pour qu’elles deviennent ce qu’elles n’auraient jamais du cesser d’être : des femmes soumises, offertes, dociles.
Je sais qu’au fond de toi, tu n’attends que ca. Tu es comme toutes ces femmes de pouvoir, tu attends un maitre. Tu attends celui pour qui tu feras la pute. Celui pour qui ta vie aura enfin un sens.
Habituellement, je travaille pour des proxénètes, je prépare les nouvelles, si tu vois ce que je veux dire.
Là, le délai est un peu plus court, et la mission différente. J’ai la nuit pour te mettre à niveau. Demain, c’est ton grand jour. Tu vas être la reine du bal, et dieu sait que les prétendants seront nombreux.
- Hum hum. J’incline la tête pour indiquer que je comprends.
- Je vais venir retirer ta jupe et m’occuper de toi. Tu restes sage tu as compris ?
- Hum hum.

Il s’approche à nouveau.
- Lève-toi

J’obéis. Je me dresse. Il passe derrière moi et retire ma jupe, doucement. Elle tombe sur mes chevilles. Il la retire complètement. Il tâte mon cul.

- de bonnes grosses fesses comme j’aime.

Il passe une main le long de ma jambe, et remonte jusqu’à ma fente. J’ai un mouvement de recul. Il me prend par la taille, et me fesse violement.

- Pardon, pardon, je ne voulais pas
- Est-ce que je t’ai demandé de parler ? Est-ce que je t’ai autorisé à ouvrir ta grande gueule de poufiasse ? Il n’y a que deux raisons pour laquelle tu dois l’ouvrir : gober des queues, et réclamer d’autres queues.

Il me re-fesse, encore plus fort. Je tente de me débattre, vainement.

- A croire que t’aimes ca. Ca ne m’étonnerait pas de toi. On a lu tes emails. Ceux que tu envoies à ton amant. Apparemment, les plans à plusieurs, les trucs SM, ca te branche il parait ? Tu aimerais découvrir tout ca hein ! Madame, sous ses grands airs, n’est qu’une petite pute qui s’ignore.

Comment savent-ils pour les mails, pour mon amant, pour tout ca. Depuis quand m’espionnent-ils ?

***

Il est derrière. J’entends qu’il baisse sa braguette. Il frotte sa queue contre mon cul.

Je tremble.

Il écarte mes fesses, je sens sa langue. Il lèche mon anus, puis y rentre un doigt, puis deux, sans ménagement. C’est au tour de sa queue. Il me pénètre entièrement, s’enfonce en moi d’un coup sec.

Il me bourre, jusqu’à la garde, mécaniquement, s’accrochant à mes hanches.
Sa queue semble énorme. Il me déchire.
Flac flac flac. Ses cuisses frappent mon cul. Je l’entends gémir, il apprécie son job.

Il passe à ma chatte. Au bout de quelques minutes, il semble se lasser.

- je vois que tes séances solitaires t’ont déjà bien ouvert la chatte. Un vrai garage à bite. Je suis déçu, de ce côté-là, le travail est déjà fait.

Il repasse à mon cul. Il semble y prendre plus son pied.
- là c’est bien serré. T’inquiète, je vais donner à tout ca un peu plus d’élasticité.

Il sort complètement, puis s’engouffre à nouveau, ressort et re-rentre, ressort, et re-rentre.
Et ca recommence. Flac flac flac.

Les minutes s’égrainent, puis les heures. Je vois l’horloge en face de moi. Elle n’est pas là par hasard.
Je commence à comprendre pourquoi on l’appelle la machine.

***

Mon cul se détend petit à petit. La douleur s’estompe. Malgré moi, je me commence à me cambrer à chaque va et vient.

Qu’est-ce qui me prend ?
Je me parle à moi-même. Qu’est-ce que tu fous ma grande ? A quoi tu joues ? Tu aimes ca ?

Il ressort. S’arrête quelques secondes. Il enfonce son poing.

Houtch. Je le sens en moi. Dans mon cul. Il a son poing dans mon cul. Il fouille mes fesses. Je donne des coups de reins pour qu’il s’enfonce plus profond, je ne me contrôle plus.

Il réintroduit sa queue, et reprend le rythme, plop, plop, plop.
Je m’entends gémir, d’abord doucement, puis de façon audible.

- Et bien, je vois que le dressage commence à faire effet. Ton cul devient bien large et accueillant.

Il s’éloigne vers le lavabo. Il se lave la queue en sifflotant. Je recommence à avoir peur. Quand il redevient humain, il m’effraie.

Il revient, et m’ouvre la bouche avec ses doigts. Il les enfonce jusqu’aux phalanges.
J’ai un haut le cœur, et crache un peu de bile.

- C’est normal, tu n’es pas habituée. Je ne t’en veux pas. Je vais faire de toi une pro de la gorge profonde.

Il retourne au lavabo, essuie ses doigts, et ramène un torchon pour essuyer le sol. Il agit de manière si mécanique. Cela ne semble être qu’un job pour lui. Il me glace le sang.

Il rouvre ma bouche, et y enfonce à présent sa queue, jusqu’aux couilles.

Comme pour mon cul, il entre et sort totalement à intervalle régulier, me laissant vomir de temps en temps.

J’ai plus de mal à accueillir son énorme bite dans ma bouche que dans mon cul. J’ai l’impression qu’il entre jusque dans mon œsophage.

Il me tient par la nuque, par les cheveux, tous les moyens sont bons pour baiser ma gueule bien à fond.
Mes yeux sont exorbités, je pleure, mon front cogne contre son ventre.
Il me force à aller et venir le long de sa tige avec violence, il défonce ma gorge à un rythme effréné. Je suis au bord de l’asphyxie.

Il se retire enfin après une heure de ce traitement.

Il gifle mes joues avec sa queue si dure. Je crois qu’en fait j’aime ca. Malgré moi, j’aime ca.

J’ouvre la bouche et lire la langue. Mes yeux plein de larmes réclament encore sa queue.

Il se branle en caressant ma joue, tendrement.

Je sens qu’il vient.

Il entre jusqu’au fond de ma gorge, et décharge un long flot de sperme. Il tient ma nuque à deux mains, me plaque contre son pubis, donnant de violents mais brefs coups de reins.

Je n’ai même pas à avaler. Le foutre coule directement dans mon estomac.

Il se retire, je m’effondre sur sol, les bras toujours attachés au plafond.

- On a bien travaillé ma grande, tu es prête.

Il part au lavabo, ramène un seau et une éponge, et me lave, avec douceur. Je me laisse faire, me frottant à lui comme une chienne en chaleur, tendant mes hanches, dressant la croupe. Il essuie ma bouche, ma chatte, mon cul. Je tremble de désir. J’en veux encore.

Il redresse son masque et laisse apparaitre sa bouche. Il sourit et m’embrasse.

- tu es une brave fille. Adieu ma belle. Mon travail est terminé.

Il me détache enfin. Je me recroqueville pendant qu’il me recouvre d’un duvet.

- Dors bien, ma grande. Demain va être une longue journée pour toi.

J’entends la lourde porte claquer derrière lui.

Ressources Humaines - Partie I

La réunion est enfin terminée.

Journée de merde, semaine de merde, année de merde. C’est compliqué en ce moment pour les DRH, la crise a fait son œuvre, les rapports avec les salariés sont tendus.
Je suis fatigué et un peu désabusée, j’ai l’impression que je ne sers à rien.

J’enchaîne les week-ends de négociations avec les différentes directions du groupe. Que de fric foutu en l’air, quand je pense à tous ces gens qui restent sur le carreau.

A la maison c’est pas mieux. Je ne vois plus mon mari, mes enfants ne sont qu’un vague souvenir, et mon amant est aux abonnés absents.
Je lui ai envoyé des SMS toute la journée. «Organise moi un putain de week-end, vite !». Pas de news.

Du coup, je me suis organisé MON week-end. Je me suis concocté un planning sympa, Spa, Massage, resto entre copines. Faut que je me vide le corps et l'esprit de toutes ces mauvaises toxines accumulées depuis tous ces longs mois.

***

L’ascenseur arrive au quatrième sous-sol. Merde, l’éclairage en encore en panne. Faudra penser à faire un email à la maintenance. J’entends des pas autour de moi, je devine des formes.

Tchip-Tchip, l’alarme de l’Audi A5 déverrouille les portes et les phares s’allument. Encore une des merdes à soixante milles euro-boules qui ne me sert à rien, sinon flatter mon ego de working-girl.
Faut bien cramer le fric que je vole aux pauvres travailleurs.
Je suis devenue si cynique, moi la fille de mineurs, l’enfant de communards acharnés.
Les temps changent, faut survire.

Le puissant éclairage de mon bolide éclaire tout le niveau. Personne. Je suis rassurée. Le stress me fait divaguer. A force de voir des reportages sur des prises d’otages de PDG, de Directeur et de DRH, je cauchemarde toutes les nuits sur ce qui pourrait m’arriver un jour.

***

J’ouvre la porte de la berline et je m’installe au volant.

Comme tous les soirs, j’abaisse légèrement le dossier et recule le siège, je relève ma jupe au dessus de mon porte jarretelles, et déboutonne mon chemiser.

Je glisse une main dans mon string et commence à me masturber. Mes doigts passent sur mon clito, s’introduisent sans difficulté entre mes lèvres, je suis déjà trempée.
Le temps d’un orgasme, et je serai à la maison.

Je sors mes gros seins lourds hors de leur réceptacle de satin. Mes tétons pointent comme deux obus.

Je palpe mes mamelons de ma main libre, j’en pince fortement les bouts ; la douleur est transmise à mon cerveau comme un arc électrique. Je sens que ca vient, les tremblements commencent à parcourir ma colonne vertébrale.

J’ai posé mes jambes sur le tableau de bord, mon string cisaille mes mollets. Je peux maintenant introduire mon poing en entier dans ma chatte bien ouverte, bien lubrifiée par la cyprine qui s’écoule jusque sur mes grosses cuisses.

Je jouis, je halète ; mécaniquement je continu à me caresser la poitrine et les aréoles. Mes jambes, sans force, retombent sur le tapis de sol. Je ferme les yeux quelques secondes, je m’assoupis l’espace d’un instant.

La portière s’ouvre brusquement, je n’ai pas le temps de comprendre ce qu’il m’arrive que je suis déjà traînée sur le sol. Je hurle, mais une main se plaque contre ma bouche. Je reconnais l’odeur caractéristique du chloroforme.

J’entends des voix, des bruits de portières qui claquent, des pas, mais le puissant solvant m’empêche de réagir. Je sombre dans un état comateux.

***

« Hého, hého, vieille pute ! »

J’ouvre les yeux, où suis-je ? Pas dans mon lit apparemment, et sûrement pas chez moi non plus.

Je suis assise sur le sol, mes bras sont retenus au dessus de ma tête, ligotés à une corde métallique, elle-même reliée à une poulie fixée au plafond.

J’ai mal à la tête et la douleur se diffuse jusque dans le haut de mes épaules. Sûrement leur putain de chloroforme.

Un homme masqué se tient devant moi. Il porte un masque de cochon. Il est torse nu et est habillé simplement d’un pantalon en cuir noir, ou en latex, le faible éclairage ne me laisse pas deviner grand-chose. Il porte des chaussures qui me rappellent des chaussures de chantier, le genre de truc renforcé à bout métallique.

***

Le tout est surréaliste, je ressens la peur pour la première fois depuis longtemps.
Une peur primale, enfantine. Comme lorsqu'on se retrouve perdu dans les bois pour la première fois. Ou comme quand on se réveille la nuit, en sueur, persuadé que quelqu’un est dans la maison et que papa et maman sont sortis sans vous …

Mon cerveau se remet au travail péniblement et je fais le lien avec les événements qui se sont déroulés un peu plus tôt. En fait, je ne sais même pas combien de temps s’est écoulé depuis l’agression.

Je parcoure la pièce des yeux. Il n’y a rien. Ce n’est qu'un vague sous-sol, fermé par une lourde porte de métal.

L’homme est toujours là, immobile. Il penche sa tête, à droite, à gauche, agite ses doigts, comme s’il allait saisir un objet invisible.
Il passe son pouce tendu sous son cou, en me pointant de l'index.

Je suis terrorisée, je crois que je viens d’uriner ...